La passion de Gaston Beauregard

Passion photo

La photo m’habite depuis de nombreuses années. Je n’ai jamais voulu en faire ma raison de vivre, mais il m’arrive souvent de croire que je vis pour elle. Je n’ai jamais complètement quitté ma chambre noire. Pour moi, l’argentique ou l’analogique n’a rien d’obsolète même si le numérique a pris le dessus.

Je ne dors pas avec mon appareil, mais il n’est jamais bien loin de mon index. Loin d’être à l’index, je reste ouvert à tous les genres de photos. Que je voyage à l’étranger, autour de chez moi ou dans ma tête, j’ai toujours un plat de lentilles au chaud.

Lors d’une dernière sortie, juste à côté de chez moi, j’ai croisé un étrange personnage : Suzie Gervais, grimée par une maquilleuse du cirque du soleil, Ève Monnier et coiffée par une dénommée Tania Durocher. Rien n’était prévu. Je savais par le journal qu’il y aurait une session de «body painting» à notre petit marché local, mais j’étais loin de m’attendre à une telle performance artistique. Il en a été de même avec Arnaud Beauregard (eh oui, encore un!) Tous les deux, à une journée d’intervalle se sont prêtés au jeu de modèle. Vous comprendrez que je n’étais pas le seul à profiter de l’aubaine…

Cette extraterrestre spécialiste de «pôle fitness» et ce clown loin d’être triste m’ont permis de réaliser de manière impromptue cette série d’images. Généreux de leur personne, ils ont su magnifier ces maquillages qui les rendaient incandescents de bonheur. En publiant ces photos, je souhaite partager le plaisir que j’ai eu à trav…ou plutôt à m’amuser avec eux.

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Gaston Beauregard.

Jaseurs d’Amérique

Les jaseurs d’Amérique

Pour mon premier essai avec mon tout nouveau zoom Tamron 150-600 min, je me suis rendu au Parc de la coulée derrière chez moi à Ste-Julie. En marchant le long du petit ruisseau, j’y ai fait la rencontre d’une vingtaine de joyeux lurons aux allures de petits bandits qui virevoltaient en tous sens en s’empiffrant de petits fruits. Ces oiseaux d’une grande beauté avec une huppe distinctive aux teintes orangées se muant en jaune sur l’abdomen et une queue marquée d’un bandeau jaune vif à l’extrémité sont des jaseurs d’Amérique aussi appelés jaseurs des cèdres. C’est ce que j’ai découvert en ressortant mon manuel du parfait ornithologue qui ramassait la poussière sur les étagères de ma bibliothèque depuis quelques années.

Diaporama

Jaseur d'Amérique

Jaseur d’Amérique

Heureusement pour l’ornithologue très très amateur que je suis, ces oiseaux ne sont pas farouches. J’ai pu m’en approcher à environ sept mètres sans tenue de camouflage. Par contre, ce sont de petites bêtes hyperactives et elles ne restent pas plus de cinq secondes au même endroit. Il faut donc, pour les capter dans l’œil de la caméra, dégainer aussi vite que le Lucky Luke. Heureusement que les nouveaux appareils ont un mode rafale bien pratique. Pour de plus amples informations sur ce petit futé, vous pouvez consulter cette page.
En ce qui a trait à mon nouveau zoom, je trouve qu’il donne un résultat plutôt acceptable pour une lentille entrée de gamme. Je ferai une analyse  plus détaillée  dans un prochain blogue.